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Pourquoi mincir ? Pourquoi se donner le mal de retrouver un poids normal ? Il y a de plusieurs facteurs qui peuvent vous motiver et vous donner la force de vous lancer, puis de vous maintenir dans un régime.
Vous voulez mincir pour être plus beau, plus séduisant, pour avoir une meilleure image de vous même… ou bien pour être en meilleure santé. Il y a plein de bonnes raison.
Quelle que soit la raison, la conséquence d’un régime réussi et équilibré est que vous aurez plus conscience de votre corps et que vous serez en meilleure santé.
En menant à bien une telle transformation, vous réduisez vos risques de maladies cardio-vasculaires, d’AVC et même de certains cancers. Vous augmentez donc vos chances de survie : Vous vous donnez une chance de vivre plus longtemps en bonne santé.
A l’issue d’un régime, quand on a réussi à se remettre en forme, à retrouver son corps, à reconstruire sa santé, je pense que la nouvelle limite à franchir, c’est celle de la longévité – La longévité en bonne santé, j’entends. Si on est en forme, on aimerait pouvoir en profiter le plus longtemps possible.
J’ai du mal à comprendre ces personnes – et vous en faîtes peut-être partie, désolé – qui mettent un âge maximal à leur désir de vivre. L’échéance est toujours un peu loin. On entend dire, qu’à vivre très très vieux, on doit se lasser de la vie. Que 70 ans, ça suffit, ou 80, ou 90.
Un enfant se dit qu’à 40 ans, on est vieux, et à 50 ans, on se dit que 80 ans c’est vieux. D’une certaine manière, “vieux”, c’est toujours l’âge de nos parents.
Mais pourquoi se lasserait-on de vivre au bout d’un moment?
Je peux comprendre qu’on se lasse si on est dans la souffrance, si on est malade ou même si on est seul. Mais si on est en pleine forme, et qu’on a des amis et de la famille, pourquoi voudrait-on que ça s’arrête?
Il y a un siècle, on s’en sortait plutôt bien en mourant à 60 ans. Aujourd’hui, ça parait comme une injustice. Et quand on est en bonne santé à 60 ans, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête dans un an ou deux.
Je pense que les personnes qui disent ne pas vouloir vivre jusqu’à 80, ou 90 ans sont des personnes qui ne veulent pas se voir vieux, affaiblis ou malades. Mais en étant dynamique et en bonne santé à 80 ou 90 ans, pourquoi ne voudrait-on pas essayer d’en profiter encore quelques années ?
En imaginant qu’à 100 ans je puisse être aussi dynamique qu’à 40 ans… ça ne me dérangerait pas du tout d’avoir 100 ans. Et à ce moment-là, je pense que j’aurais envie que ça continue, surtout si mes autres amis centenaires sont en pleine forme avec moi.
Ça parait in-atteignable, on pense que c’est de la science-fiction, mais on ne voit pas que d’année en année, on s’en approche. Il est très fréquent aujourd’hui de voir des personnes de 70, 80 ans courir ou jouer an tennis, alors qu’il y a un demi-siècle, c’était extrêmement rare. Oui, on s’en approche.
Alors pourquoi ne pas essayer, non pas seulement de vivre plus longtemps, mais de rester en bonne santé et dynamiques plus longtemps.
Depuis une dizaine d’années, cette quête – peut-être pas d’immortalité, mais au moins d’un prolongement de la jeunesse – est devenu un de mes centres d’intérêts.
J’ai lu un grand nombre de livres, d’articles, écouté des conférences sur la longévité, sur l’allongement de la vie. Il en ressort quelques vérités et quelques tendances que j’aimerais partager avec vous.
Il y a plusieurs types de recherches et plusieurs manières d’aborder le sujet. L’approche d’Aubrey de Grey par exemple est d’éliminer un par un les facteurs de vieillissements. Ses recherches sont encore théoriques et il n’a pas mis au point une méthode spécifique. Il a déterminé quelles sont les causes du vieillissement, et il fait des recherches pour éradiquer une à une ces causes.
Il peut s’agir du fait que les cellules du cœur ou du cerveau meurent plus vite qu’elles ne sont remplacées, ou la prolifération de cellules indésirables ou encore l’accumulation de déchets entre les cellules et à l’intérieur des cellules… La thèse d’Aubrey de Grey est qu’en éliminant une à une toutes les causes de vieillissement, et en espérant ne pas découvrir d’autres causes en chemin, nous pourrons vaincre le vieillissement.
D’autres, comme le Docteur Anthony Atala du Wake Forest Institute, ou Robert Lanza, travaillent sur la ré-générescence d’organes.
En gros, ils pensent pouvoir faire repousser votre coeur par exemple – un coeur de rechange tout neuf, compatible avec votre ADN, en dehors de votre corps… pour vous greffer ce coeur tout neuf quand vous en aurez besoin. Ça parait impossible, et pourtant, ça marche déjà sur des souris. Et d’autres organes moins complexes comme la trachée, ont déjà été régénérés et remplacés sur des êtres humains.
Il y a à travers le monde une quantité de docteurs, de chercheurs, qui travaillent tous les jours à essayer de nous faire vivre plus longtemps. A repousser les limites. Ces progrès sont encore au stade expérimental et vont venir à nous petit à petit, mais si on veut se donner une chance de vivre jusqu’au jour où ils seront disponibles pour tout le monde,… eh bien, il faut qu’on tienne jusque là.
Bien sûr, il y a des facteurs génétiques qui vont influencer l’espérance de vie de chacun… et sur ce point, il n’y a pas grand chose à faire, en tout cas pour l’instant, mais il y a d’autres pistes.
Pour survivre jusqu’au moment ou les progrès scientifiques prendront le relais, une des approches est de s’intéresser aux populations qui vivent le plus longtemps et qui statistiquement ont moins de maladies cardio-vasculaires, de cancers ou de maladie d’Alzeimer. C’est ce qu’a fait cet auteur et collaborateur du National Geographic, Dan Buettner.
Dan Buettner est un explorateur, il a voyagé à travers le monde toute sa vie… et souvent même à vélo.
Il a écrit plusieurs livres parmi lesquels BLUE ZONES dans lequel il étudie des poches de populations à travers le monde qui défient les statistiques.
Ces endroits où les gens tombent moins malades et restent actifs au-delà de 100 ans, il les appelle les Blue Zones – Les zones bleues. Il a trouvé 5 de ces zones, sur l’île Okinawa, au Japon, dans une région de Sardaigne, à Nicoya au Costa Rica, ainsi que dans le nord de la Californie à Loma Linda, dans une communauté d’adventistes, et enfin sur l’île d’Icaria, en Grèce.
Dan Buettler a déterminé les facteurs qui pourraient maintenir ces populations en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Certains de ces facteurs sont liés à l’alimentation, mais pas tous.
En découvrant dans le livre de Dan Buettner les régimes de ces populations, j’ai vu beaucoup de points communs avec la Méthode Tunzini… et quelques différences aussi.
Les points communs sont multiples… et c’en est presque troublant. Ce qui nous aide à mincir, c’est aussi ce qui nous aide à vivre longtemps en bonne santé. Quelle heureuse coïncidence !
Je parle ici des haricots blancs ou noirs consommés par les populations de Sardaigne, d’Ikaria et du Costa Rica,
de l’huile d’olive consommée à Ikaria et en Sardaigne,
de l’avocat et du saumon, prisés à Loma Linda en Californie,
des lentilles, des pois chiches, les champignons, du choux, des oignons, de l’aïl, du tofu, des courgettes, des tomates,… et de tous les légumes verts.
Pour les différences, Dan Buettner met souvent l’accent sur un faible apport en viandes, quite à forcer sur le poisson.
Dans la Méthode Tunzini, viandes et poissons sont encouragés indifféremment. Ça marche très bien pour perdre du poids et être bien rassasié, mais peut-être qu’à long terme il faut privilégier plutôt le poisson pour augmenter ses chances de devenir centenaire.
Concernant l’alimentation encore, une habitude qui revient souvent dans ce livre est de sortir de table en étant rassasié à 80% seulement. Sortir de table en ayant encore un peu faim n’est pas forcément dans l’habitude de mes lecteurs MAIS il y a un moyen de bien se remplir la panse sans trop manger : C’est de “manger de l’eau” – pour ceux qui ne le sauraient pas encore, il s’agit de manger de très grosses quantités d’aliments principalement composés de fibres et d’eau : Laitue, épinards, brocolis, choux,… Ça rassasie, ça remplit, mais en terme d’apport calorique, c’est un peu comme si on n’avait rien mangé.
Mais Dan Buettner ne s’est pas arrêté là. L’alimentation n’est qu’un des mutiples facteurs qui favorisent la longévité.
Il y a des facteurs psychologiques comme le fait d’avoir une raison de se lever le matin, de sentir qu’on a un rôle, un but dans la vie. Ce qu’au Japon, on appelle l’IKIGAI.
Et vous aider vous, c’est peut-être mon IKIGAI à moi. Ma mission.
Parmi les autres facteurs non alimentaires, fait de vivre en société, d’avoir des relations sociales, et si possible dans une communauté multi générationelle est apparemment un facteur d’allongement de l’espérance de vie.
Parmi les autres facteurs, il semblerait aussi qu’avoir une pratique religieuse, quelle qu’elle soit, aide à rester alerte plus longtemps. On peut supposer qu’en pratiquant une religion, la mort parait peut-être moins vertigineuse… et c’est du coup amusant de voir que le fait de moins se soucier de la mort repousse la mort.
Enfin, si on étudie les super-centenaires – les personnes qui atteignent 110 ans, ce n’est pas les sports extrêmes qui les ont maintenu en forme physique, mais de l’exercice modéré quotidien. Il s’agit de se bouger, et souvent, mais sans se faire de mal.
Voilà. Vous n’êtes pas obligé d’adhérer à mes élucubrations qui peuvent vous sembler être de la science-fiction… mais en travaillant sur la reconquête de votre corps, vous vous donnez une chance de vivre plus longtemps en bonne santé.
A bientôt,
Guillaume Tunzini